Description
Une revue de presse réalisée à partir d’archives.
L’assassinat de John Fitzgerald Kennedy, le 22 novembre 1963 à Dallas, fut un véritable coup de tonnerre pour la société américaine et le monde occidental en général. En une fraction de secondes, l’espoir que son élection avait fait naître s’est éteint.
Donald Trump, l’actuel président des Etats-Unis, a déclassifié les archives de cette période trouble en octobre 2017. D’aucun pensaient que la vérité allait en émerger, mais ces documents – tout en donnant quelques informations intéressantes sur l’atmosphère politique et diplomatique d’une époque – ne recèlent pas écrit noir sur blanc l’identité de l’assassin de JFK et/ ou de ses commanditaires.
Depuis le lendemain de l’assassinat de Kennedy, les théories vont bon train sur l’auteur de ce meurtre quasi régicide, tant JFK possédait une aura hors du commun. La version officielle désigna Lee Harvey Oswald qui semble toujours à l’heure actuelle le suspect le plus plausible, en tout cas le coupable idéal. D’autres théories font état de l’implication de la CIA et du vice-président Lyndon Johnson, de Cuba ou de la mafia.
Les raisons de l’assassinat de JFK demeurent, aujourd’hui encore, assez floues. Son engagement pour la paix et le fait
qu’il souhaitait révéler au peuple américain certaines vérités dissimulées n’y sont peut-être pas étranger. Seule certitude : le 35e président des Etats-Unis s’était attiré de nombreuses inimitiés au fil du temps. Les mobiles de meurtre étaient donc nombreux.
Ce drame de l’histoire américaine est également celui de toute une dynastie : les Kennedy. A partir de novembre 1963 cette famille, quasi royale, connaîtra une série de tragédies : morts violentes par accident, meurtre ou suicide, scandales, maladies incurables… Certains observateurs parlent même d’une malédiction.
En tout état de cause, JFK demeure un mythe indétrônable et continue de peupler l’inconscient des américains. A tel point que de nombreux cinéastes et écrivains continuent d’imaginer ce que le monde aurait été si Kennedy avait survécu.
Par JEAN-PAUL MARCHAND
— Rédacteur en chef