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Urban Arts Magazine #19

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Août – Septembre – Nouvelle Formule – Version numérique

Quand le STREET-ART retourne de la rue à l’école..

GALERISTE

La Galerie At Down pousse l’Art Urbain au plus haut

INTERVIEW

Sonic, toujours dans le wagon de tête

RENCONTRE

Kay One, un pionnier plus bâtisseur que vandale!

SUR LES MURS

Shoreditch, le meilleur de l’Art Urbain londonien

Retrouvez URBAN sur www.urbanarts.fr

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Description

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Je veux juste faire du monde un endroit plus beau. Si vous ne l’aimez pas, vous pouvez peindre dessus ! ». Cette affirmation de Banksy pointe l’une des caractéristiques majeures de l’Art Urbain. Dans la rue, les œuvres sont par nature éphémères. Lieu mythique du Street Art londonien, le quartier de Shoreditch change ainsi de mois en mois, presque de jour en jour. Même les fresques monumentales « officielles » comme celle du Boulevard 13 parisien ne sont pas éternelles. La photographie peut jouer un rôle de conservation, avec certaines limites. Certains artistes apprécient cette fragilité, comme Ernest Pignon-Ernest qui affirme : « Mes images gagnent à vieillir. Les gens qui les découvrent savent implicitement qu’elles vont disparaître ». Mais tous ses dessins préparatoires sont toujours là.

Et c’est sans doute la raison pour laquelle nombre d’artistes issus de la rue développent leur travail en atelier. Pour assurer la pérennité de leur travail, explorer de nouvelles démarches artistiques, mais aussi, comme le dit Sonic, « parce qu’ils ont besoin de gagner de l’argent pour continuer à créer ! ». Bien sûr, certains puristes affirment que le Street Art doit rester dans la rue, être comme à l’origine, illégal, gratuit et éphémère. Mais c’est juste une question de sémantique. « Dans les années 1980, quand des pionniers comme Crash et Futura se sont mis à peindre des œuvres sur toile, ce n’était plus du graffiti, c’était de l’art contemporain », explique Philippe Lefèvre de la galerie At Down. De l’art contemporain effectivement, qui a donc toute sa place dans les musées et les institutions – même si le chemin est encore long –, dans les galeries et chez les collectionneurs. La nouvelle édition de District 13, la foire artistique qui se déroule en septembre à l’Hôtel Drouot, la plus ancienne place de ventes aux enchères publiques au monde, est en ce sens plus qu’un événement, c’est tout un symbole !

Frédéric BENOIT

Directeur de la Rédaction

fb@artsmagazine.fr

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