Après deux années d’éditions alternatives pour cause de pandémie, cette grande manifestation revient dans un nouveau lieu, avec de nouvelles ambitions, mais toujours le même ADN, comme nous l’explique sa directrice, Beatrix Bourdon.
Par Christian Charreyre
La soixante-septième édition de la foire artistique de Bruxelles va réunir durant huit jours 115 galeries prestigieuses, provenant de 15 pays (Allemagne, Autriche, Belgique, Émirats arabes unis, France, Hongrie, Italie, Japon, Luxembourg, Monaco, Espagne, Suisse, Pays-Bas, Royaume-Uni, USA), qui proposeront leurs plus belles œuvres en art ancien, moderne et contemporain, dans une atmosphère originale, due à son histoire.
Entre modernité et tradition, dans un marché de l’art en constante mutation, comment se positionne la Brafa ?
Nous avons toujours essayé d’évoluer. Il y a une vingtaine d’années, il n’y avait à la foire ni art contemporain, ni art tribal, ni bande dessinée. Nous avons toujours été attentifs à l’évolution du marché tout en gardant les pieds sur terre. En étant trop à la mode ou dans les tendances, il y a un risque d’être très vite démodé aussi. Nous en sommes à la soixante-septième édition, ce qui prouve que nous avons fait les bons choix. La rotation des exposants à la Brafa est en général assez faible, il y a une grande fidélité qui est due notamment à l’organisation. Évidemment, cette année est un peu particulière, ce qui nous laisse aussi l’opportunité d’accepter des candidatures de nouvelles galeries et de dynamiser la liste des participants.